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COMPAGNIE THEATRALE

Le jour et la nuit Vagues souvenirs de l'année de la pesste Légendes de forêt viennoise Rat conte Il était une fois dans la rue de Paris

LÉGENDES DE LA FORET VIENNOISE
de Ödon von Horvàth

 

Vendredi 5, samedi 6 février 2010 à 20H30 et dimanche 7 février 2010 à 15H30 - Salle François Rabelais - MJC 12 Grande rue - Savigny sur Orge.

La pièce :
L'histoire va se jouer entre la forêt viennoise - La Wachau - et Vienne.
Oscar, le charcutier, doit épouser Marianne, la fille du marchand de jouets. Quand Alfred passe devant la devanture du magasin, elle tombe amoureuse de lui. Elle le suit et a un enfant de lui. La grand-mère d'Alfred apportera la solution.
Au début de la pièce, l'avenir semble serein, les jeux sont faits. Quand Marianne rompt cette harmonie apparente, elle casse les règles du jeu. Alors les individualismes s'exacerbent, chacun veut s'en sortir le mieux possible, seul, avant de faire corps avec les autres pour y réussir.

La pièce montre une société en crise, celle des années 30, déchirée par la crainte de l'avenir, dont les personnages se replient sur eux-mêmes et essayent d'oublier la violence et l'étroitesse de leur vie en festoyant et en chantant des chansons viennoises.
Avec la fête, la musique et les rires ils tentent de masquer leur dérive et leur désespoir.
L'humour d'Ödon von Horváth est grinçant et nous emmène dans un univers proche de celui du peintre Ensor.
Dans notre société en crise aujourd'hui, la pièce nous renvoie une image grotesque de ce que nous pourrions devenir, avec des conséquences qui ont blessé et meurtri des générations encore si proches de nous.

L'auteur :
Ödon von Horváth est né en 1901. Par ses origines multiples - magyare, croate, allemande et tchèque il est un témoin de l'Europe centrale déclinante. Il écrit en allemand et dénonce le nationalisme croissant de la République de Weimar à la montée du nazisme. Il s'exile et tente de gagner l'Amérique mais meurt durant un orage à Paris en 1938, tué par une branche d'arbre sur les Champs  Élysées.
Son théâtre est ancré dans la culture populaire qu'il détourne pour porter un éclairage cru et violent sur son époque.