18 rue de Paris 91600 Savigny-sur-Orge Tél. : 01 69 05 05 24 Port. : 06 08 01 48 14 Mél : lestroisclous@orange.fr Accueil FaceBook |
Patricia Cottron-Daubigné |
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Née à Surgères en Charente-Maritime, elle vit et
travaille aux abords du Marais Poitevin. Elle a publié des poèmes dans de nombreuses revues telles que Décharge, Friches, Ici è là, Contre-allées, N4728 , Secousse, Recours au poème, etc. Anime des ateliers d’écriture dans diverses situations, maison d’arrêt, collèges, écoles, Ehpad, publics de quartiers défavorisés, migrants. A rédigé quelques notes de lecture consultables par exemple sur Remue.net, Terre à ciel, Recours au poème. |
Derniers recueils parus : Croquis-démolition, éditions La Différence (2011, Paysage avec Roms fleur sauvage et chemins d’horizon, éditions de la Biennale internationale en Val-de-Marne (2015), Visage roman (2014) et Ceux du lointain (2017) éditions de L’Amourier, Femme broussaille la très vivante, éditions Les lieux dits (2020). Poèmes extraits de Femme broussaille, la très vivante, éditions Les lieux dits, 2020 Je suis du temps nocturne Femme broussaille, la très vivante, éditions Les lieux dits, 2020 Énée de Syrie comme il y eut […] chante mon désir celui Ceux du lointain, éditions de L’Amourier, 2017 |
Alain FREIXE |
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Alain Freixe est né le 3 décembre 1946, en terres
catalanes. Il aime à musarder entre philosophie et poésie. Poète, il est membre du comité de la revue Friches.
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Parmi ses derniers livres : Contre le désert, fonds
poésie, éditions l’Amourier, septembre 2017 ; Vers ce pays dont
on est l’homme, éditions Tipaza, collection Métives, juin 2018 avec
des reproductions de peintures d’Henri Baviera ; Les blessures de
Joë Bousquet 1918 – 1939 avec Serge Bonnery aux éditions du
Trabucaïre, mai 2018 ; Mano a Mano 8, Alain Freixe et Alain Lestié,
Les Cahiers du Museur, été 2018 ; Champs d’eau, chants de vie,
éditions de la Margeride, avec 2 peintures originales de Robert Lobet,
juin 2018 ; Comme si s’en revenait le printemps, 5 gravures de Remo
Giatti, la Diane française, juin 2018 ; Dérobement affirmatif,
gravure de Jean-Marc Brunet, 10 exemplaires et 4 EA, avril 2019 ;
Porte, sur une proposition plastique de Martin Miguel, 21 exemplaires,
printemps 2020 ; Les Martinets, livre de/avec Maria Desmée, 6
exemplaires, juillet 20290 ; Un jour de mars, avec Jeran-Marc
Scanreigh, Collec A Côté, Les Cahiers du Museur, 2020 ; La musique,
éperdument, Portfolio avec 5 œuvres/collages de Fernanda Fedi, La Diane
Française, 2020 ; Quand blanches sont les ombres, Feuille de
céramique avec Gérard Eli, La Diane Française, 2020 ; Passage du
corbeau, avec Yves Picquet, éditions Double Cloche, 8 exemplaires,
juillet 2020…
Poèmes extraits de Contre le désert, L’Amourier éditions, collection Fonds Poésie,
2017, le sens le soir les images * Lunettes d’approche Dans la tiédeur des histoires, c’est toujours le soir. La venue des ombres sur ce que l’on croit. La tombée des grilles où s’enferrent les rêves du large quand les vents du nord giflent leurs flèches rouillées. Contre le désert, L’Amourier éditions, collection Fonds Poésie, 2017 * Impasse des noms atzucac de noms Contre le désert, L’Amourier éditions, collection Fonds Poésie, 2017 * Dans les ramas, L’Amourier éditions, collection Grammages, frontispice d’Anne Slacik, 2013
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Nikos LYBÉRIS |
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Nikos Lybéris, né à Pyrgos d’Élide, Grèce, en 1953, est chercheur en géologie à la Sorbonne depuis 1975. Il a voyagé en mer et plongé en bathyscaphe-3000m au fond de l’océan. Il a aussi voyagé dans les régions polaires (Spitsberg, Nord Groenland), en Anatolie et dans les déserts d’Égypte et d’Asie Centrale (Karakoum et Kizilkoum). Il a publié plusieurs articles scientifiques. Il pratique les arts martiaux, disciple de Maître Noro Masamichi.
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Il a publié à Athènes six collections poétiques en grec
: Le fleuve pétrifié (Diatton 2002, frontispice Gilles du Bouchet,
édition d’art), Stances I (Stigmi 2002, frontispice George Xenos),
Stances II (Diatton 2006, frontispice George Xenos), Sur les berges du
temps (Diatton, 2012), Après le son (Diatton 2014, photos Philippe
Treuschel), Ichor (Diatton 2016, frontispice Gilles du Bouchet, édition d’art),
ainsi que le récit À l’ombre de Cavafis ("Terre de femmes",
2015).
Publications en français : Stance, avec des encres originales de Danielle Loisel (Éditions Signum, Paris 2016). La collection Après le son, traduite en français par Brigitte Gyr (en collaboration avec l’auteur) sera publiée par les Éditions d’art Jacques Brémond, avec des œuvres originales de Gilles du Bouchet. Des extraits, en français, de la collection Sur les berges du temps ont été publiés par la revue Phoenix (N° 22, 2016, p. 75-80), des extraits de Ichor par la Barque sur l’arbre (N°2, 2018), et des extraits de Après le son par les revues numériques « Les Carnets d’Eucharis » (N°43, 2014) et la « Levure Littéraire » (N° 11, 2015 & N° 12, 2016). Traductions : Édition bilingue (français-grec) de la Lettre à mon double au fond du puits de Brigitte Gyr (Éditions Diatton, Athènes, 2015). La traduction (en grec) de la Victoire des Vaincus / le secret de Cavafis de Dominique Grandmont a été publiée par les éditions Armos (Athènes 2018). Performances, à Paris: avec l’improvisatrice de l’harpe Hélène
Breschand (2015) ; puis, Partitions à deux voix, plusieurs présentations
avec la vocaliste Judith Kan à l’improvisation, à l’Espace
Christiane Peugeot, au Printemps des Poètes, etc. (2016, 2017, 2018).
Partition pour Texte et Contrebasse, avec George Kokkinaris, au Théâtre
Dionysos et Apollon, à Athènes (Mai 2019), en français et en grec.
Participation au festival de poésie Voulezvous, à l’Institut Français
d’Athènes le 20 octobre 2020. Poèmes extraits de Après le son, traduit du grec par Brigitte Gyr en collaboration avec l’auteur,
à paraître aux éditions Jacques Brémond Στὴν κόκκινη πόλη ἔβρεχε ἁλάτι ὅταν ἀπὸ μιὰ χαραμάδα τοῦ ὁρίζοντα βγῆκαν ἀπὸ τὸ σύννεφο τοῦ χρόνου νὰ πᾶνε σ᾽ ἕνα σημεῖο δωρεάν στὴ μαύρη ἀρχὴ τοῦ χρόνου Τὸ κορμὶ κινεῖται ἐπιτέλους δίχως προσταγὲς καὶ ἀνεπαίσθητα ἀνθίζει κάθε σκαλὶ ἀναιρεῖ τὸ προηγούμενο κάθε ὄψη δείχνει τὶς ἄλλες ὅλες καὶ Ὅλα εἶναι πλέον φανερά Ἀγέρωχη ἀνάμεσα στὰ ἡφαίστεια τράβηξε τὸ μαχαίρι ἀπὸ τὸ στῆθος τοῦ ἴσκιου της καὶ ξάπλωσε σὲ στρῶμα πετάλων στὴν πέργκολα μὲ τ᾽ ἀναψυκτικὰ γιὰ τοὺς πρέσβεις τῶν ἄστρων καὶ τὶς γυμνόστηθες κυρίες μὲ τὰ κρινολίνα Σὲ χῶρο ἀνοιχτὸ στὴ λησμονιὰ τὸ φῶς μὲ τὸ σκοτάδι δένει κόμπο χωρὶς νὰ κρίνει στρογγυλεύει τὶς γωνίες νὰ ἐλαφρύνει ἡ γῆ Κινήσεις ποὺ ξεσκεπάζουν τ᾽ ἀπόρθητα νοήματα τῆς Σφίγγας
Il pleuvait du sel sur la ville rouge quand Voile Tracés dans le sable
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Évelyne MORIN |
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Évelyne Morin, née à Tulle, vit en Essonne. Poète, professeure de lettres, comédienne à la compagnie théâtrale Les Trois Clous. Elle assure la programmation de Poésie & musique.orge. | |
Bibliographie Le cri de l'aube éditions PJ Oswald 1975 La défaillance des jours éditions Caractères 1976 Miroirs éditions Caractères 1978 Le jeu de moi éditions Caractères 1985 La licorne du silence éditions Caractères 1987 Rencontre occulte à mort perdue éditions La Bartavelle 1991 Terre de mortes-lunes éditions Table Rase 1992 La nuit d'Électre éditions La Bartavelle 1996 Ombres, désirs éditions Jacques Brémond 2000 Dernier train avant le jour éditions Le dé bleu 2001 N’arrêtez pas la terre ici (Préface de Stéphen Bertrand) Polder/Décharge 2003 Non lieu provisoire (Encres de Misko Pavlovic) éditions Cadex 2007 N’arrêtez pas la terre ici (Préface d’Anne Stell) éditions Le Nouvel Athanor 2007 Cela, fulguré éditions Gros textes 2007 Un retour plus loin (Frontispice de Marc Pessin) éditions Jacques Brémond 2007 Rouge à l’âme éditions Potentille 2007 Matin de l’arbre levant (Préface de Brigitte Gyr) éditions Le Nouvel Athanor 2014 Le Bois des corbeaux (photographies d’Éliane Morin) éditions Gros textes 2015 Évelyne Morin, anthologie éditions Le Nouvel Athanor, Collection Poètes trop effacés, 2018 Les bois flottés du jour éditions Encres Vives, collection Encres Blanches n°760, 2019 Soleil juste la nuit, éditions Henry, 2019 Ronde noire (Illustrations d’Alexandre Hollan) à paraître aux éditions Jacques Brémond Présence dans les anthologies Participation à de nombreuses revues, dont Arpa, Bacchanales, Concerto
pour marées et silence, revue, Imprévue (revue franco-américaine),
Interventions à haute voix, Les Cahiers du sens, Comme en poésie,
Décharge, Diérèse, Ficelles, Friches, La Traductière, Levée d’encre,
Lieux d'être, Liqueur 44, La main millénaire, Multiples, Neige d’août,
Poésie/première, Sarrazine, Souffles, Spered Gouez, Verso, Voix d’encre… Spectacle Miroirs ou l’opérette d’un sou, mis en scène par Jean-Louis Gonfalone en 1984, à partir de trois recueils ; musique : Gérard Garnier et Jean-Louis Gonfalone. Membre du Jury du Prix de la découverte poétique de la Fondation Simone de Carfort, sous l’égide de la Fondation de France Membre de la Maison des Écrivains et de la Littérature Site : http://evelynemorin-poesie.fr Poèmes Un chant en hiver, revue Comme en poésie, 2020 La nuit s’ouvrit et l’instant Les poupées rêvaient d’ouvrir les yeux dans les greniers irréels Les chants de deuil ont replié leurs voiles * Les yeux de la nuit voient l’irrêvé Ce qui eut lieu s’échappe par la fenêtre vide Et plus rien ne bouge Reste la suite Un chant en hiver Alors le noir disparut Un maillage de liens qui étranglait l’amour Dépossédés de la liberté du destin Nous nous attendons Il y a tous ces signes qui s’annoncent Le battement des secondes Nous sommes du monde Une tunique sans couture
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Anne MORTAL |
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Anne Mortal, marcheuse au long cours, de préférence à la
montée.
Enseignante dans la vie civile. Docteur es Lettres Modernes, spécialiste du chemin dans la poésie moderne et contemporaine, elle a publié sa thèse Le chemin de personne, Yves Bonnefoy – Julien Gracq, à L’Harmattan, en 2000. Et un certain nombre d’articles universitaires sur cette question, notamment à propos de Philippe Jaccottet, André du Bouchet, André Dhôtel, Jean-Loup Trassard, Gustave Roud, Pierre Reverdy. Et encore des textes de chemins, comme Le Petit cycle du Regordane,
chez Lacour, en 2007.
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Poèmes extraits de
Un fracas sans bruit, à paraître aux éditions Jacques Brémond En mai, je me remettais tout juste à moi. Ce matin-là, l’air était délicieux. Avalé à grandes foulées. J’avais plaisir à revoir des insectes. Je retrouvais les scarabées des sous-bois sablonneux, dont l’éclat
bleu-vert est électrique, et qui se repaissent de crottin. Les cerises
étaient encore vertes. Puis il fit chaud. Je m’allongeai sur un muret. Dans la paresse sur le muret, des pensées sans mots. Jour d’été en essai. Plus rien. Une attente. Un intervalle. L’intervalle entre ce bruit désormais tu et mon dos. Il a juste une limite: là-bas, où j’ai perçu le bruit, d’autant plus entendu que j’étais inerte. Un bruit, pas un son. Il est informe. Ce n’est pas un craquement, pas un pas, pas un souffle ; pas un glissement, pas une chute. Un bruit, seul, qui entaille le sous-bois. Un fracas sans bruit, à paraître aux éditions Jacques Brémond Le lieu est construit de peu, d’une ligne ténue en haut, et même le plus haut possible. L’expérience des bords constitue le lieu même où passer. Tout ceci suppose une contradiction, dont une des conséquences pourrait aussi bien être la chute. La marche des bords — borderline. De loin, l’arête se voit certainement comme le double à-plat d’une carte postale sans épaisseur : une plaque de cime blanche, sur un plan bleu, et rien d’autre qu’un paysage colorié trop net. Une surface plate. Un pan blanc sous un pan bleu. Toute la lumière du ciel m’éblouit dans le pan bleu, le pan blanc est aveuglant. Je traverse, je passe. […] Le passant doit éprouver l’épaisseur pour passer. Voir dans cette folie de lumière, voir la part de l’imminence, qui ne tient qu’au chemin vers elle à ce moment. Y voir le lieu qui se présente dans son évidence même, y reconnaître la réalité de l’arête. Passant l’arête, la lumière vint à notre rencontre. Passer, poème inédit
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