18 rue de Paris 91600 Savigny-sur-Orge Tél. : 01 69 05 05 24 Port. : 06 08 01 48 14 Mél : lestroisclous@orange.fr AccueilFaceBook |
POÉSIE & musique.orge Samedi 17 mars 2018 à 20 h 30 Salle Rabelais
Une rencontre particulière entre des poètes contemporains, des musiciens et des comédiens : ils offrent une soirée d'intimité artistique pendant laquelle poèmes et musique dialoguent ensemble, thèmes et rythmes se faisant écho.
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Poètes & Poèmes | |
Michel Baglin | Un présent qui s’absente, éditions Bruno Doucey,
2013 L’Alcool des vents, éditions Le Cherche-Midi, 2003, réédité aux éditions Rhubarbe, 2010 |
Sylvie Fabre G. | L’intouchable, éditions Le Pré carré, 2017 Litanies de la vieille enfant, éditions, 2018 Nos feux persistent dans le noir, collaboration avec l’artiste P Navai, empreinte de Marc Pessin, éditions Le Verbe, 2017 |
Bernard Fournier | Une pierre, en chemin, éditions Tensing, 2013 Lire les rivières, éditons Aspect, 2017 |
Daniel Martinez | Véga, les éditions du Contentieux, 2015 Le Temps des yeux, éditions du Lavoir Saint Martin, 2016 C’était là… mon paradis, inédit |
Évelyne Morin | Voyageurs éphémères, à paraître aux éditions Le
Nouvel Athanor, Collection Poètes trop effacés, 2018 Présent à peine, inédit |
Musiciens | |
Saxiana Quartet | |
Nicolas Prost : | saxophone |
Anne Lecapelain : | saxophone et basse |
Cédric Cyprien : | batterie et marimba |
Emmanuel Lerouge | piano |
Programmation Choix des musiques Nicolas Prost, Éliane Morin, Évelyne Morin Mise en espace vocal et musical Éliane Morin Comédiens de la Compagnie Les Trois Clous Aurélie Assailly, Bernard Lépine, Éliane Morin, Évelyne Morin, Guillaume Perrot, Cécile Taillardant, Michel Trapp Éclairages Affiche Vidéo Contacts Compagnie théâtrale Les Trois Clous : Saxiana Quartet : http://www.saxiana.fr MJC/MPT François Rabelais:
Partenaires de la manifestation
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Michel BAGLIN Poèmes extraits de Un présent qui s’absente, éditions Bruno Doucey, 2013L’Alcool des
vents, éditions Le Cherche-Midi, 2003, réédité aux éditions Rhubarbe,
2010 Mais que fait-on là à frissonner dans les vertiges du temps ? Je rends grâce à des inconnus, des disparus, des anonymes. L’Alcool des vents, éditions Le Cherche-Midi, 2003, réédité aux éditions Rhubarbe, 2010
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Michel Baglin | Publications Lettres d’un athée à un ami croyant, fiction épistolaire
(Éditions Henry) 2017Eaux troubles, nouvelles (Pétra éd.) 2016 |
Un sang d'encre, roman (N&B) 2001 Collectifs Bris de vers. Recueil poétique collectif (Ed Bruno
Doucey) 2016 Participation à de nombreuses revues et
anthologies (NRF, Ecole des loisirs, Vagabondages, L'Age Dossiers dans les revues Décharge n° 140, Friches n° 104 et Chiendents n°42 Membre du jury international du prix Max-Pol
Fouchet. |
Sylvie FABRE G. Poèmes extraits de L’intouchable, éditions Le Pré carré, 2017Litanies de la
vieille enfant, éditions, 2018
Nos feux persistent dans le noir, éditions Le Verbe, 2017
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Sylvie Fabre G. est une poète née à Grenoble en 1951. Professeur
de lettres, elle a enseigné en Bourgogne puis en Isère. Elle se
consacre désormais à la création.
D’une écriture au lyrisme maîtrisé, traversée par une interrogation métaphysique, son œuvre, poésie, prose poétique et récit, a pour thèmes principaux l’enfance et la femme, le paysage et l’art, l’amour, le temps et la mort. Elle comprend une trentaine de livres dans différentes maisons d’édition, en particulier les éditions UNES qui ont fait découvrir sa voix avec L’autre lumière en 1995, les éditions L’Amourier qui ont publié son livre Frère humain, prix Louise Labé en 2013, et les éditions L’Escampette où est paru son dernier recueil Tombées des lèvres en 2015. Quelques-uns de ses livres ont été préfacés par Pierre Dhainaut, Christian Bobin, Claude Louis-Combet, ou postfacés par Françoise Clédat et Angèle Paoli. Elle a réalisé aussi une quarantaine de livres d’artiste, en collaboration avec des peintres, des graveurs, des calligraphes et des photographes dont François Cheng, Frédéric Benrath, Anne Slacik, Fabrice Rebeyrolle, Colette Deblé, Claude Margat, Marc Pessin... En résonance avec son œuvre poétique ou celles de ses amis, elle pratique la photographie de paysage en amateur. Depuis 1976 Sylvie Fabre G. est publiée en Europe et au Canada dans différentes revues ou anthologies et participe à de nombreuses lectures, rencontres et expositions. Traductrice de poètes italiens pour sites ou revues, elle y publie aussi (essentiellement sur Terres de femme et Poezibao) des notes critiques en littérature et peinture. |
Sylvie
Fabre G.
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Œuvres (poésie et prose)
Aux éditions LA PORTE: Aux éditions L’ATELIER DES GRAMES : Aux éditions LE DE BLEU :
Aux éditions du FELIN (Collection P. Lebaud- Kiron) : Aux éditions LE PRE CARRE : Aux éditions Le VERBE et L’EMPREINTE : Aux éditions PAROLES d’AUBE : Editions RECOURS AU POEME Aux éditions UNES : Aux éditions VOIX D’ENCRE : Livres d’artiste L’Autre Lumière, (exemplaires de tête), peintures
de Solange Triger, éd.Unes,1995Monographie Jean-Claude Bligny, Poèmes
de Sylvie Fabre G., 1995 Catalogues:
Anthologies : Anthologie 80, éd. Le Castor astral, 1980 Pas d’ici, pas d’ailleurs, anthologie de la
poésie féminine francophone, éd. Voix d’encre, 2012Voix de la
Méditerranée, éd. La Passe du vent, 2013 Travaux sur sites : Anthologies, notes de lecture, chroniques, critique
picturale in Terres de femmes, Poezibao, Recours au poème, Terre à ciel,
Ce qui reste (…). Poèmes extraits de : Quell’andarsene nel buio dei cortili, Milo De Angelis (Ed.
Mondadori), S’en aller dans le noir des cours, 2011, Thauma et
EuropeLa Grecia è morte, Fabio Scotto, Ed Passigli, Publications en revues depuis 1976 : - Sorcières : Lieux, Désir, La Mort, La Saleté,
Enfant, Nouvelles et autres. Distinctions : Bourse d’encouragement du Centre national du livre (1997)Bourse de création du Centre national du livre (2003) Prix Louise Labé, Frère humain, 2013.
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Bernard FOURNIER
Poèmes extraits de :
Une pierre, en chemin, éditions Tensing, 2013 Lire les rivières, éditions Aspect, 2017
Je cherche une pierre parmi toutes celles qui bâtissent l'univers Une pierre ronde, une pierre droite, une pierre lourde des années lumières ;
Sera-ce celle-là, dressée par les hommes devant les flots, devant les monts? Ou cette autre qui flambe au seul cri de mon nom soutenant ma mémoire? Celle-ci, peut-être encore, jaune et rouge sur la grève, ou celle-là, noire de jais, enfouie sous les fougères; Une autre, silex taillé, revenue des histoires et des cavernes, brillant de son feu contenu pour dire l'effroi des matins; Celle-là, affûtée par le désir de peindre sur les parois qui nous disent les plaisirs et les jours identiques et multiples; Ou bien encore, celle-là, neuve, issue du souvenir, lisse et rugueuse, chaude et lente ainsi que notre histoire;
Une pierre, en chemin, éditions Tensing, 2013
Une voix, Ai-je entendu une voix ?
Un soupir seulement, une détresse peut-être, une solitude dite du bout des lèvres, À peine lancée, déposée avec douceur, poussée par le courant;
Ai-je entendu le vent dans les branches, le glissement des eaux sur les berges et les coques, les coups de rame, les moteurs, Faible voix intérieure conduisant avec obstination une fleur dans le fleuve ;
Ai-je compris le sens des paroles à moitié tues par le vacarme de la vie, par la pudeur, Ai-je entendu dans le friselis du matin le soupir des arbres récitant les promesses des femmes ?
in Lire les rivières, éditions Aspect, 2017, poème paru précédemment dans la revue Nunc
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Bernard Fournier
| Bernard Fournier est né de parents originaires de l’Averyon, pays qui l’inspire toujours. Il passe son enfance à Aulnay-sous-Bois puis habite Paris où il fréquente les lycées professionnels. Il devient professeur de Lettres modernes en Picardie et se partage pour la retraite entre Paris et l’Yonne. |
BibliographieEssaisLe Cri du chat-huant, le lyrisme chez Guillevic, L’Harmattan, mai 2002. L’imaginaire dans la poésie de Marc Alyn, L’Harmattan, 2004. Histoire de l’Académie Mallarmé, Le Petit Pavé, 2016. RomanPrivé du sonnet, Peine de cœur en Puisaye, Les Amis du Vieux Villeneuve, 2017.. Éditions
Lettres d’Audiberti à Emile Condroyer, La Nouvelle revue française, mai 2017. Lettes d’Edouard Dujardin et de Francis Vielé-Griffin à Paul Claudel, Bulletin de la Société Paul Claudel, 2017 – 2, n° 222.
Poésie
Marches, Librairie-galerie Racine, 2005. Marches II, suivi d’une lecture de Pierre Oster, éditions Le Manuscrit, Paris, 2008. Promesses, éditions Encres vives, 2010. Maison des ombres, L’Harmattan, 2010 Marches III, éditions Aspect, Nancy, 2011. Je dis clématite, illustré par Jean-Marc Brunet, coll. « Le Livre pauvre » de Daniel Leuwers.
Nombreux articles et notes de lecture.
Secrétaire Général de l’Académie Mallarmé Président de l’Association des Amis de Jacques Audiberti. Membre du bureau de la Société des Lecteurs de Jean Paulhan.
Membre du comité de rédaction de la revue Poésie sur Seine, Saint-Cloud. Membre du comité de rédaction de la revue Poésie/ Première. Animateur du café poétique « Le Mercredi du poète » à la brasserie Le François Coppée, à Paris.
A paraître : Correspondance Audiberti-Hélène Lavaysse
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Daniel Martinez
Poèmes extraits de
Véga, éditions du Contentieux, 2015 Le Temps des yeux, éditions du lavoir Saint Martin, 2016
Renaissance
Sur les sentes que dorent lentes les braises solaires à l’heure où glisse la pente nue gué de lumière et de chaleur à l’unisson des ramures parmi les signes capiteux quel fil au carillon de pierre esquisse la raison du poème où mue se mire et se moire la pièce d’eau dormante entre l’air et la lumière les premiers apprêts du Printemps mettent à nu l’idée de vivre sous la lèpre des toits pour elle aveuglément voyage la mémoire ses larmes d’encens.
Véga, éditions du Contentieux, 2015
Mandala de sable où les palais des divinités fleurissent à l'instar d'anémones solaires Ici soient préservées les images de la pensée substantielle innervées par le tissu de la voile grandement déployée Si sensible la vision de ce champ qui s'étend hors du monde iris jaunes et jeux de la foudre après la première systole Terrasses et jardins miroitements pour libérer à la périphérie de l’énigme le moi dérobé dans l’ombre blanche cherchant son objet
Le Temps des yeux, éditions du lavoir Saint Martin, 2016
Tout compte fait
On se souvient de ce qui fut notre univers, jusqu’à l’aimer, pour les traces qu’il aura laissées en nous, sans le vouloir. Des déclinaisons de la métaphore initiale, prisonniers que nous sommes de nos propres traces, du terreau où nos pulsions opèrent, creusent incessamment des galeries ; où le moi se bâtit à mesure. De l’entrée à la sortie du royaume. Les pensées ne durent pas, toujours elles vont, s’effaçant. Seul nous reste le corps, sous le flou du destin. Les souvenirs ? Rien ne semble pouvoir en déranger le cours, ou presque. Ils nous reviennent, à l’improviste : quoi donc force les portes du préconscient pour que d’un coup s’anime ce qui jusqu’alors restait tapi dans l’ombre ?... […]
On se parle à voix basse, on se chuchote une histoire, la sienne propre ; on reconstruit, à partir d'éléments réels, des pans entiers d'un paysage intérieur qui aurait pu disparaître sans crier gare, à tout jamais.
Le Temps des yeux, éditions du lavoir Saint Martin, 2016
Comment concilier l’impalpable architecture de nos vies, l’espace et son mouvement, l’incertitude (légendes de Gengi) avec l’ordinaire d’un jour, entre mille ? Une façon de toucher le monde note à note, comme on l’écrit, comme se dévoile la plus secrète ordonnance des choses, le feuillage d’une page couverte d’un coup de signes. Une façon d’approcher le sans-nom, ses muettes galeries.
C’était là… mon paradis, inéditAAA |
Daniel Martinez
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Né le 24/11/1958, Daniel Martinez réside depuis l’automne 1975 en banlieue parisienne. Il travaille dans la fonction publique.
Des publications en revues : Les Cahiers du Schibboleth, La Nouvelle Tour de Feu, Phréatique, Linea, Le Cri d’os, Arpa, Thauma, L’Indicible frontière, Pphoo, La Passe, Les Citadelles, L’Arbre à paroles, Verso, Concerto pour marées et silence, 22 (montée) des poètes, Voix d’encre, Carnavalesques, Revue Alsacienne de Littérature… Daniel Martinez dirigela revue Diérèse, d’abord à périodicité trimestrielle (actuellement quadrimestrielle) depuis le 21 mars 1998, 72 numéros parus. Il pilote les éditions Les Deux-Siciles, depuis septembre 1998 (42 titres parus à ce jour). Le tout, sans aides ni subventions.
En recueils :
N'être qu'une fois, éditions du Contentieux, 2001 Le Bestiaire de Vénus, éditions du Petit Véhicule, 2003 Libre champ, éditions du Petit Véhicule, 2005 Le Système de Véga de la lyre, éditions Le Nerprun solaire, 2005 Les mains du songe, éditions Le Nerprun solaire, 2007 Solstice d’été, éditions du Petit Véhicule, 2007 Approches, éditions du Petit Véhicule, 2009 Diadème du regard, éditions Les Deux-Siciles, 2011 Terre entière, éditions Les Deux-Siciles, 2012 La croisée des saisons, éditions du Contentieux, 2013 Kakusha, éditions du Contentieux, 2013 Véga, éditions du Contentieux, 2015 Le Temps des yeux, éditions du Lavoir Saint-Martin, 2016
Blog : http://diereseetlesdeux-siciles.hautertfort.com Adresse mail : daniel.dierese24@yahoo.fr
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Évelyne MORIN
Poèmes Présent à peine, Poèmes inédits Voyageurs éphémères, à paraître aux éditions Le Nouvel Athanor, Collection Poètes trop effacés, 2018
Tentation de l’eau vive de l’été qui coule à l’ombre des arbres Une offrande de l’instant au passage Éblouissement de lumière dans l’impermanence du temps
Il y a des lieux de beauté sur la terre où l’homme s’est arrêté Y vivre en éternité ? Lieux offerts à la contemplation Et le temps n’y a prise
En l’exil de ce qui est ce qui vient
Se défaire des vêtements anciens Et repousser les anges de la nuit
Reprendre le chemin au soleil de ce jour
Voyageurs éphémères, à paraître aux éditions Le Nouvel Athanor, Collection Poètes trop effacés, 2018
Ombre de l’ange sur le linge blanc
Tu ne vois pas encore l’autre dans la glace
Dans les bosquets incriminés d’eaux vives se cachent les secrets d’enfances introuvables
Sous les yeux des statues Tu te défais de leurs regards tristes Et vas dans l’indifférence de pierre là-bas où tu pourrais t’atteindre
Quelques feuilles mortes demeurent encore Sans raison apparente Nécessaire au regard qui voit sans savoir Ce rien éphémère Tentative d’accomplir la jonction du temps et de l’imaginaire enfance
Les soleils se ressemblent qui sombrent dans les fleuves ou la mer
Les ombres sont histoires masquées
Présent à peine, Poèmes inédits
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