Poésie & Musique.orge - édition 2014
Les Poètes, leur oeuvre et leur biographie
|
Yves ARTUFEL
Poèmes :
Me manque le dire…
&
Un jour n’importe qui pourrait peut-être comme ça sans raison dormir
contre une roue de moissonneuse batteuse… in J’aurais dû prendre des
photos, éditions Gros Textes, 2012
A présent je viens je vais là-bas
ça va être long
toutes ces pages à vivre
comme à travers une nuée de papillons
et tout ce qui se perd dans la fumée
de cigarettes au bord d'un cendrier
ou près d'un feu de bois
qui s’est éteint sur un chemin
où personne ne passe plus
mais qui garde en ses pierres
la mémoire du bois mort
et des murs écroulés
les méandres du passé
ce que la main peut contenir
de mémoire et d'extase
de moments hors du temps
d’horizons intérieurs
de papillons bleus des origines
ou des lacs noirs de la détresse
[…]
A présent je viens
les constellations se sont couchées
dans le café qu'on réchauffe
un soleil dans le feuillage des tasses
on fait des signes aux oiseaux
qui n'arrêtent pas de piailler
dans la mousse des caresses
est-ce ta voix vraiment
ce rayonnement
au sommet d'un vieux phare
battu de vagues et d’appels au secours
dans des minuits à partager
pendant que s’oublient nos vies
J’aurais dû prendre des photos, éditions Gros Textes,
2012
|
« Je suis né en 1959, instituteur pendant 25 ans dans les
Hautes-Alpes où je réside depuis toujours, j'ai créé la revue et les
éditions Gros Textes en 1991. Plus de 400 ouvrages ont été publiés
sous cette enseigne.
Je suis l'auteur de trois ouvrages : Mes amours déboussolées (2000),
Ma vie en rose (2006) et J'aurais dû prendre des photos (2012), ainsi que
d'un polder dans la revue Décharge Il faut repeindre le moteur. J'ai
également publié en revue dans les années 90.
Depuis 2010, je suis éditeur à plein temps et bouquiniste. Quand je
ne m'occupe pas de livres, je jardine ou promène mon chien. »
|
Née à Genève, Brigitte Gyr y étudie le Droit et les Sciences
Politiques et y pratique comme avocate.
À Paris, depuis 1976, elle exerce une activité de traductrice et
anime des ateliers d’écriture.
Elle publie régulièrement, en poésie, par exemple : Au
décousu de l’aile Éditions Jacques Brémond 1988, Lettre à mon double
au fond du puits Éditions Jacques Brémond 1996, Avant je vous voyais en
noir et blanc Éditions Jacques Brémond 2001 (prix Claude Sernet), La
Forteresse de cendres Éditions Le Dé bleu 2006, Étirée sur le vide
Éditions La Petite Fabrique 2012, Parler nu Éditions Lanskine 2012 (prix
Charles Vildrac de la SGDL), Incertitude de la note juste Éditions
Lanskine 2014.
Deux manuscrits sont en attente de publication aux Éditions Jacques
Brémond et Lanskine.
Elle écrit pour le théâtre et est jouée, publie des nouvelles en
revue (un manuscrit en attente de publication), publie des livres
jeunesse, participe à des festivals, des revues, des anthologies.
Membre engagé dans plusieurs associations d’auteurs, elle est membre
co-fondateur de l’Union des Poètes.
|
Brigitte GYR
Poèmes extraits de
Incertitude de la note juste, éditions Lanskine,
2014
Des nouvelles de l’au-delà, à paraître aux éditions Jacques Brémond
il s'en est fallu de peu…
qu'évidée de son corps
ton ombre se dresse devant nous
aveuglés de soleil
que nous la piétinions sans la voir
sur le mur où elle riait
que sur l'enduit gris du drap
son cri happe nos rêves rouges
gommant toute trace
de ce toi et moi primitifs
qui s'aimaient tant
il s'en est fallu de peu…
d'un tremble peut-être…
fouetté de vent
‘très léger nous’
reprenant vie dans
l'étranglé de la langue
pour que renaisse ton souvenir
du déni de la cendre
Incertitude de la note juste, éditions Lanskine, 2014
le vent…
souvent porte à l’incertitude
préface à la mort de la lumière
le poêle ce matin s’est éteint
demain nous aurons froid
Des nouvelles de l’au-delà, à paraître aux éditions
Jacques Brémond |
Patrick LAUPIN
Poèmes
Le jour l’aurore, Comp'Act, 1981. Réédition en 1987.
Le vingt-deux octobre, avec des lavis de Henri Jaboulay, Cadex, 1995.
réédition in Œuvres Poétiques, éditions La rumeur libre, 2012
Mais comment écrire
quand la parole est perçue à la pointe
anéantissante du souffle
avec toute la détresse de l’inaccompli
et du temps qui passe inexorable
sur les visages
mais le cœur ne s’entend pas
avalanche de lumière faible dans les arbres
prière d’études et de détails quotidiens
passent les sourires mystérieux des vaincus
et de tant d’alliés inutiles
tout ça et la mort l’âme résumée seule
l’ombre épaisse du voyage
mille fois des roses de lumière vague
l’ombre du débarcadère à quai
et le regard pressé des passants
comme si vous n’existiez pas
Le vingt-deux octobre in Œuvres Poétiques,
La Rumeur libre Éditions, 2012
Écrire reviendrait à rejoindre le jour
le jour (ce clair souffle tremblant)
mot que ne recouvre pas la durée
Le jour l’aurore in Œuvres Poétiques,
La Rumeur libre Éditions, 2012 |
Patrick Laupin est né en 1950 à Carcassonne dans l’Aude, il a
passé son enfance dans les Cévennes, dans une famille de mineurs de
fond. Il a exercé pendant dix ans le métier d’instituteur et pendant
vingt ans celui de formateur de travailleurs sociaux, creusant sans
relâche un espace de transmission de la lecture et de l’écriture dans
des lieux d’alphabétisation et d’internement, avec des adultes, des
enfants et des adolescents en rupture de lien social.
Tous ses livres, publiés depuis 1975, témoignent d’une écriture
étincelante et harmonieuse qui réhabilite la splendeur inégalée d’un
partage des mots. Véritable instrument de guerre déclarée à toute
forme d’exclusion sociale, il suffit de se laisser porter par l’appel
inimitable qui sourd du déroulement des pages de ses livres pour
retrouver le bonheur simple et rare d’être ensemble. |
Bibliographie
Œuvres poétiques tome 1 réédition intégrale de Le Jour l’aurore, Le
sentiment d’être seul, La Rumeur libre, Le Vingt-deux octobre, La
rumeur libre Éditions, 2012.
Œuvres poétiques tome 2 réédition intégrale de L’échancrure du
jour, Clarté du temps, Ces moments qui n’en deviennent qu’un,
Solitude du réel, Jour d’octobre, La rumeur libre Éditions, 2012.
Chronique d’une journée moyenne, La rumeur libre Éditions, 2012.
L’Esprit du livre. Le crime de poésie et la folie utile dans l’œuvre
de Mallarmé, 2012.
Le Courage des oiseaux, nouvelle édition La rumeur libre Éditions, 2010.
Les visages et les voix, avec des photographies de Yves Neyrolles,
nouvelle édition La Rumeur libre Éditions, 2008.
L'Homme imprononçable, suivi de Phrase et le Mystère de la création en
chacun, La rumeur libre Éditions, 2007.
Stéphane Mallarmé, Poètes d’aujourd’hui, Seghers, 2004.
Poésie. Récit, Comp'Act, 2001.
Le Courage des oiseaux, Le Bel Aujourd’hui, 1998. Réédition chez
Comp'Act en 2001.
Le Sentiment d’être seul, Paroles d’Aube, 1996.
Le Vingt-deux octobre, avec des lavis de Henri Jaboulay, Cadex, 1995.
La Rumeur libre, avec des dessins de Joël Frémiot, Paroles d’Aube,
1993.
Les Visages et les Voix, avec des photographies de Yves Neyrolles, Cadex,
1991. Rééditions Comp'Act, 2001.
Jour d’octobre, Tarabuste, 1990.
Solitude du réel, Seghers, 1989.
Le Dessin lui-même, avec des dessins de Louise Hornung, Comp'Act, 1987.
Ces moments qui n’en deviennent qu’un, Ubacs, 1985.
Le Jour l’aurore, Comp'Act, 1981. Réédition en 1987.
D’ailleurs et de partout, Éditions de l’Ollave, 1975.
Ouvrages collectifs
L'Année poétique 2008, Seghers, 2008.
Un certain accent, Anthologie de poésie contemporaine, Bernard Noël, L’Atelier
des Brisants, 2002.
Lyon, ville écrite, Des lieux et des écrivains, Éditions Stock, 1997.
Poésie en France, 1983-1988, une anthologie critique, Henri Deluy,
Flammarion, 1989.
Grand Prix SGDL (Société des Gens de Lettres) de poésie pour l’ensemble
de son œuvre en 2013.
Cédric Le Penven est né en 1980. Après des études de Lettres à
Toulouse et notamment une maîtrise sur l’œuvre poétique de Thierry
Metz, il devient professeur. Il enseigne et vit actuellement dans le
Sud-Ouest de la France. Il est en quête d’une parole qui soit une
incarnation privilégiée du vivre : incertaine et résolue.
Publications :
- Orage, Prix de la ville de Béziers 2000, Editinter, 2001
Elle, le givre, Prix Voronca 2004, éditions Jacques Brémond, 2005
Ile de Cythère, à l’aube, Encres Vives, 2005
L’Immobile serti de griffes, Encres Vives, 2008
Menus Travaux, éditions Tarabuste, 2009
Elégies Barbares, éditions Rafaël de Surtis, 2010
Permettez que ma voix, éditions Contre-allées, 2011
Adolescence Florentine, éditions Tarabuste, 2012
Livres d’artiste avec Jean-Pierre Thomas :
un Livre pauvre Les sources noires, cinq Face à face, un carnet de voyage
Ce qui n’est que passage…
Certains de ses poèmes ont paru dans des revues telles que
Poésie/Première, Contre-Allées, Décharge, Arpa, Souffles, Friches,
N4728 et la revue en ligne Terre à Ciel. |
Cédric LE PENVEN
Poèmes
Sur un poème de Thierry Metz, éditions Jacques Brémond, 2013
Poèmes extraits de
Elle, le givre, éditions Jacques Brémond, 2005
« chambre des pourquoi
moraine oubliée de ton passage »
Nous laissons derrière nous
les chuchotements
adressés à l’oiseau
pour qu’il oublie ses cris
Nous lui parlons du ciel
des grands vents qui mènent vers le sud
par delà les étendues désertes que fige le froid
loin derrière la ligne aiguisée des crêtes
du rire de ceux qui se rient des frontières
Au creux de nos paumes
il boit nos mensonges
infiniment comme il plonge
dans un vertige de bleu
Sur un poème de Thierry Metz, éditions Jacques Brémond, 2013
Peut-être la nuit sera-t-elle rédemptrice
Je crois parfois deviner un froissement de robe
Un filet de fraîcheur pénétrant dans la chambre
Une paume versant un peu d’eau sur ma nuque
une parole chuchotée au creux du sommeil.
Elle, le givre, éditions Jacques Brémond, 2005 |
|
Évelyne MORIN
Poèmes :
Un gramophone dans la neige & Fugue pour la terre in Matin de l’arbre
levant, Préface de Brigitte Gyr, éditions Le Nouvel Athanor, 2014
L’une de ces nuits du désert
où s’entendit la polyphonie du silence
cessa l’inquiétude
Voir l’écume de l’être
Vêtement blanc
dépouillé du corps
La lune émerge alors de la mer
D’autre lieu du monde
je ne veux
mais ce galet
de lune
: vide à l’âme qui creuse sa blessure
Suite inattendue avant la fin
sans contours que l’absence
Les nuages enfuient le jour malgré tout
Draps rejetés sur la mémoire
Me laisser noyer par les vagues
flamboyantes
Écouter le noir peu à peu
passer la porte
De l’autre
côté Je
n’entends que silence
(La voix du ventre s’est tue)
Tu n’oses ouvrir la porte de la porte
Tu restes là
l’absence entre les mains
Ne renonces à l’attente
d’une autre voix
Ce matin de l’arbre levant
Évelyne Morin, née à Tulle, vit en Essonne. Poète, professeure de
lettres, comédienne à la compagnie théâtrale Les Trois Clous. Elle
assure la programmation de Poésie & musique.orge.
Bibliographie
Le cri de l'aube éditions PJ Oswald 1975
La défaillance des jours éditions Caractères 1976
Miroirs éditions Caractères 1978
Le jeu de moi éditions Caractères 1985
La licorne du silence éditions Caractères 1987
Rencontre occulte à mort perdue éditions La Bartavelle 1991
Terre de mortes-lunes éditions Table Rase 1992
La nuit d'Électre éditions La Bartavelle 1996
Ombres, désirs éditions Jacques Brémond 2000
Dernier train avant le jour éditions Le dé bleu 2001
N’arrêtez pas la terre ici (Préface de Stéphen Bertrand)
Polder/Décharge 2003
Non lieu provisoire (Encres de Misko Pavlovic) éditions Cadex 2007
N’arrêtez pas la terre ici (Préface d’Anne Stell) éditions Le
Nouvel Athanor 2007
Cela, fulguré éditions Gros textes 2007
Un retour plus loin (Frontispice de Marc Pessin) éditions Jacques
Brémond 2007
Rouge à l’âme éditions Potentille 2007
Matin de l’arbre levant aux éditions Le Nouvel Athanor 2014
Ronde noire à paraître aux éditions Jacques Brémond
Présence dans les anthologies
La Poésie Mystique Contemporaine J-L Maxence, Presses de la Renaissance,
1999
Ce que disent les mots, de Pierre Maubé, éditions Éclats d’encre 2004
Polder Deuxième génération éditions Décharge / Gros Textes 2005
Anthologie – 7 Multiples N° 71 2007
Anthologie Seghers, 2008, (P Delbourg, J-L Maxence et F Trocmé ;
Avant-propos B Doucey)
Esprits poétiques 3. Dires d’elles Hélices 2010
Nous, la multitude anthologie poétique éditions Le Temps des Cerises
2011
L’Athanor des poètes, 1991-2011, par J-L Maxence et Danny-Marc, Le
Nouvel Athanor 2011
Participation à de nombreuses revues, dont Arpa, Bacchanales, Les
Cahiers du sens, Comme en poésie, Décharge, Diérèse, Ficelles,
Friches, La Traductière, Lieux d'être, Liqueur 44, Multiples, Souffles,
Verso, Voix d’encre…
Spectacle Miroirs ou l’opérette d’un sou, mis en scène par
Jean-Louis Gonfalone en 1984, à partir de trois recueils ; musique :
Gérard Garnier et Jean-Louis Gonfalone.
Site : http://evelynemorin-poesie.fr
|
Anne Lecapelain, Nicolas Prost,
Fabienne Taccola, Yves-Laurent Taccola |
Anne Lecapelain, saxophones aigus
Saxophoniste française originaire de Normandie, Anne Lecapelain
remporte à l’unanimité le 1er Prix du Conservatoire National
Supérieur de Musique de Paris en 2000 et le Diplôme de Formation
Supérieure avec mention TB en 2001. Lauréate des concours internationaux
de Limoges en 2001 et de la Ville de Paris en 1995, elle se consacre
pleinement à la musique de chambre, programmée en France à l’Auditorium
Saint-Germain, à l’Arsenal de Metz, à La Cigale de Paris ou à
Strasbourg. Elle donne de nombreux récitals en Ile-de-France mais aussi
en Turquie, en Espagne, aux Pays-Bas, au Canada, en Corée du Sud, au
Japon, au Mexique et dans les Îles anglo-normandes. Très sensible à la
musique du XXème siècle, qu’elle soit impressionniste, néoclassique
ou populaire, elle aborde régulièrement la transcription d’œuvres
romantiques ou baroques. Elle est invitée pour des solos à l’Orchestre
des Concerts Lamoureux, l’Orchestre National des Pays de la Loire et à
l’Orchestre de la Suisse Romande et accompagne des artistes de variété
ou Pop (à l’Olympia de Paris notamment).
Elle participe également à de nombreux spectacles intimes avec des
poètes et des comédiens. Depuis 2010, Anne Lecapelain a été
sélectionnée par l’association « inspiration(s) » pour
donner des concerts en milieu social défavorisé, d’où la musique
classique est absente.
Titulaire du Certificat d’Aptitude délivré par la Formation
diplômante du CNSM de Lyon, elle enseigne actuellement le saxophone au
Conservatoire à Rayonnement Départemental de Saint-Germain-en-Laye et
est co-auteur d’un cahier à caractère pédagogique aux éditions
Lemoine. Sa discographie « Musique à la carte – atout sax »,
«Boléro – erato », « Nachtgesang – Trio Saxiana » est saluée par
la critique musicale. |
Nicolas Prost, saxophones
graves et saxophone électronique
Saxophoniste français atypique, Nicolas Prost est un
interprète moderne qui utilise en concert le saxophone acoustique,
électronique aussi bien que sa propre voix. Musicien d’orchestre attitré
des Concerts Lamoureux, musicien chambriste membre de l’ensemble Variances
et du Trio Saxiana, il se produit aussi comme concertiste avec les
orchestres philharmoniques de Mexico, Thaïlande, Suisse-Romande,
E.C.Montréal ou encore European Camerata de Londres. Très sensible au
développement des différents répertoires du saxophone, il rédige de
nombreux ouvrages à vocation pédagogique, signe le livre « saxophone
à la francaise », réalise de nombreux enregistrements salués par la
presse internationale et assure la création de plus de 80 œuvres
nouvelles, écrites à son intention, de compositeurs tels que Hersant,
Escaich, Pécou, Bacri, Zavaro, Lauba, Tanguy, Levaillant, Godart ou
Beytelmann.
Lauréat du prestigieux Conservatoire de Paris et de 7 concours
internationaux de musique de chambre, Nicolas Prost est professeur certifié
au Conservatoire de Saint-Maur-des-Fossés et donne des conférences et
cours publics dans des universités internationales – CNSM Paris, CRR Lyon
et Strasbourg, Séoul, Tokyo, Mexico, Amsterdam, Cologne, Nova Gorica,
Barcelone, Fribourg et Bloomington.
|
Fabienne Taccola, violon
Admise à l’unanimité en 1989 au Conservatoire National
Supérieur de Musique de Paris, Fabienne Taccola en sort quelques années
plus tard avec un 1er Prix de Violon dans la classe de Régis Pasquier ainsi
qu’un 1er Prix de Musique de Chambre à l’unanimité dans la classe de
Christian Ivaldi. Durant ces années d’études, elle travaille également
avec Jean Mouillere, le quatuor Ludwig, Ami Flammer et Alain Meunier.
Elle décide alors de partir un an à la Guildhall School de Londres en
Postgraduate (cycle supérieur). Elle travaille avec Yfrah Neaman et obtient
le diplôme de fin de cycle.
Fabienne Taccola mène à la fois une carrière de soliste (concertos de
Mozart sous la direction de Laurent Petitgirard, concertos de Mendelssohn,
Bruch, Poème de Chausson…) et de chambriste, notamment en duo avec
Yves-Laurent Taccola (Festival de la Roque d’Anthéron, Festival d’Helsinki,
Rencontres musicales de Fréjus, Marées musicales de Coutainville, Musiques
d’été d’Epernay, Festival Musical du Pays d’Art et d’Histoire…).
Titulaire du Certificat d’Aptitude, Fabienne Taccola enseigne au CRR de
Nice de 1996 à 2005. Elle est nommée cette année-là au CRR de St
Maur-des-Fossés. Elle enseigne également à l’académie d’été de
Colmar dirigée par Vladimir Spivakov, et est responsable pédagogique d’un
stage à Chanac (Lozère).
En 2006, elle se produit au sein du spectacle poético-musical
« Comment dire » au Théâtre du Rond-Point des Champs-Elysées
à Paris avec la comédienne Isabelle Carré.
Elle crée en juin 2008 l’association « inspiration(s) »
parrainée par Ivry Gitlis dont le but est de recruter des musiciens et de
les faire jouer dans des lieux où la musique ne va que trop rarement
(hôpitaux, écoles, maisons de retraite, milieux défavorisés…). |
Yves-Laurent Taccola, pianiste
Yves-Laurent Taccola intègre en 1980 l’École Normale de
Musique de Paris et obtient dans la classe de Marc André le Diplôme Supérieur
d’Enseignement en 1988. Parallèlement à l’École Normale, il est admis en
1989 au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris afin de suivre les
cours de Solfège Spécialisé. Il en sort un an plus tard avec une
1ère médaille. C’est en 1989 qu’Yves-Laurent Taccola rentre, à l’unanimité,
au CNSMP dans la classe de Bruno Rigutto. Un 1er Prix de Musique de Chambre
chez Régis Pasquier ainsi qu’un Prix de Piano couronnent ces années d’études.
Il part alors travailler avec Yonty Solomon au Royal College of Music de Londres
et obtient son diplôme en 1996. Il est d’autre part récompensé pendant ses
études londoniennes lors du Cornelius Fisher Pianoforte Contest pour son
interprétation des sonates de Scarlatti.
Portant très tôt un grand intérêt à la musique de chambre, Yves-Laurent
Taccola fonde le trio Barbe Bleu (Piano Violon Clarinette) et devient
lauréat du Concours International d’Illzach. D’autre part, le
duo piano/violon qu’il forme avec Fabienne Taccola est invité à de nombreux
festivals : Festival de musique de chambre de Prague, Musicales de Bastia,
Festival de musique de Tignes, Journées Francis Poulenc du Var, Festival
Beethoven à St Quentin…
Il remporte également un prix lors du 1er Concours de musique de chambre
Wardan Sarxian .En 2003 il crée à Nice l’ensemble à géométrie variable
Myriade proposant des concerts allant de la sonate au quintette.
En 2005, il est invité par l’ensemble de musique contemporaine Itinéraire
pour créer une œuvre du compositeur Renaud Desbazeille.
Invité en soliste plusieurs fois par l’Ensemble Orchestral de Fréjus, il
interprète notamment, de Bach, le concerto en Fa mineur ainsi que le concerto
pour 2 pianos en Do mineur en compagnie de Sandrine Tacchino.
Il est d’autre part accompagné par l’Ensemble de Saxophones Français pour
interpréter la Rhapsody in Blue de Gershwin.
De plus, il travaille régulièrement au sein de l’Orchestre Philharmonique de
Monte-Carlo avec lequel il part en tournée en Allemagne en 2002.
Titulaire du Certificat d’Aptitude, Yves-Laurent Taccola, après avoir
travaillé au CNR de Nice, enseigne à présent au Conservatoire à
Rayonnement Départemental de Cachan.
En 2006, il est à l’affiche pendant 3 mois du spectacle poético-musical
« Comment dire » avec Isabelle Carré au Théâtre du
Rond-point des Champs-Élysées à Paris.
Membre fondateur en 2008 de l’association Inspiration(s) parrainée par Ivry
Gitlis, dont le but est de recruter des musiciens et de les faire jouer dans les
lieux où la musique ne pas habituellement (hôpitaux, prisons, milieux
défavorisés…) www.inspirations-site.fr |
|
|